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La météo dans le Gard

Marathon de Lindau par Christian.

Le ROTARY d’Avignon auquel j’appartiens a comme club contact celui de Lindau en Allemagne, au bord du lac de Constance, en Bavière.
Nous étions reçus car nous avons une action commune avec les clubs d’Asti en Italie et Interlaken en Suisse pour récompenser des futurs virtuoses en musique.
Pour notre part, nous avions sélectionné Baptiste MULA CARRERE un petit prodige de l’accordéon qui a « décoiffé » tout son auditoire.
Il a d’ailleurs remporté haut la main le prix décerné malgré le handicap de l’instrument.
Donc j’avais prévu d’aller à Lindau le week-end du 6 et 7 octobre et en naviguant sur Internet, j’ai vu que ce même week-end il y avait le marathon des 3 pays « Allemagne-Autriche-Suisse ».
N’ayant rien fait en 2017 ni en 2018, je me suis inscrit à ce marathon. Je me suis d’abord entraîné pour l’ascension du Mont Ventoux en vélo le 31 août, et après plus jogging.
En trois mois, j’ai fait environ 400 km, dont 1 fractionné avec kathy où j’ai souffert parce qu’elle court bien plus vite que moi.
Bref, le dimanche matin je me sentais prêt.
J’arrive au départ par un beau temps, au milieu d’une multitude de participants.
J’avais prévu 4h30 mais il y a un ballon de 4h20, je me décide de le suivre lui, puis après arrive un autre de 4h15, je me dis que 5’ c’est pas beaucoup, je le tente.
Tout se passe bien, je le suis sans problème, le 10 km en 1h00, le 20 km en 2h00, un parcours superbe, le long du lac sur des sentiers sympa, des ravitaillements réguliers, tout se passe bien.
A partir du 25ème, je commence à avoir une douleur dans la jambe droite, du coté où ma hanche me fait souffrir depuis longtemps, mais je continue, c’est supportable.
La semaine précédente j’avais fait une radio et une échographie, mais à priori c’est la vieillesse !
A partir du 28ème km je souffre de plus en plus et je commence à ralentir et laisse partir le ballon du 4h15.
Arrive le ballon du 4h20, que je ne peux suivre que quelques km, et au 32ème km juste après le ravito une crampe me prend et je suis obligé de me coucher par terre.
Un concurrent me prend la jambe, l’a met en hauteur et l’étend, ça me soulage mais dès qu’il relâche sa pression une douleur insupportable me reprend.
Un autre concurrent s’arrête et me donne 2 cachets pour les crampes.
Ca va mieux, je peux me relever mais je ne peux pas courir, 2 infirmiers en vélo arrivent, mais la barrière de la langue empêche toute discussion.
J’essaie de marcher jusqu’au prochain ravito qui est en Autriche pour pouvoir me faire rapatrier jusqu’à l’arrivée qui est à Bregenz.
Du coup c’est en ambulance que j’ai rejoint l’arrivée !
Je suis déçu car c’est la 1ère fois que j’abandonne un marathon, je pensais être bien entraîné, mais peut être que j’en ai trop fait ?
Entre le Ventoux et le marathon cela en faisait trop.
Peut être aussi que je suis parti trop vite, pourquoi avoir voulu suivre le ballon du 4h15 alors que je voulais faire 4h30 !
Enfin bref c’est une expérience, il faut des défaites pour apprécier les victoires !

Publié le : 13/10/2018 | réagir a cet article
Ecrit le : 13/10/2018 par Bribri
Oui Christian, tu as raison et je ne doute pas que tu rebondisses... Tu as essayé mais le corps a parlé... Bravo pour ton courage... Soigne toi bien sérieusement.







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