L’urban Trail de Lyon, à l’origine du concept en France, propose depuis 9 ans 4 courses le 1er WE d’avril : 8/14/23/35 km et 7000 coureurs.
Je choisis début Mars le 23.
Avec pas mal de pluie les jours précédant le 1er avril ( non il n’y a pas eu de poissons), je suis rassuré au vu de la météo la veille, bien que quelques gouttes une heure avant le départ aient pu nous faire douter.
Retrait des dossards au musée des beaux arts dans un cadre magnifique, en cadeau le t-shirt officiel, un court échauffement et direction le départ place des terreaux dès 8h10.
Compte tenu du nombre d’inscrits (1200) le départ se fait en 4 vagues espacées de 2mn :
Je me positionne dans la deuxième, le temps passe vite et c’est le départ.
Quelques centaines de mètres après, on aborde le tunnel des termes qui nous mène à Croix rousse, longue montée raide.
On crache déjà ses poumons, on rentre dans le vif du sujet immédiatement.
Une fois à la Croix rousse, on redescend une série d’escaliers.
Par chance ils ne glissent pas, on longe la Saône et direction St Jean et Fourvière.
On passe à côté de la Cathédrale St Jean, les rues du vieux Lyon avec ses bouchons et c’est le sommet avec une superbe vue sur Lyon.
Je découvre des lieux inconnus : le conservatoire de musique, l’amphithéâtre romain et un peu plus loin le fort de Vaise et le 1er ravito, bref arrêt et arrive le 10e km en 59’.
La forme est là mais je ne fais pas de plans pour la suite car le gros des escaliers nous attend.
Les gentils organisateurs ont eu la bonne idée de grouper les difficultés sur la dernière portion.
Les 10 derniers kms on monte, on descend, on remonte on redescend, on enchaine les séries d’escaliers.
321m de montée suivis un peu plus loin de 152m on respire mais ça tape dur malgré qu’il y ait Trail c’est plutôt béton et goudron, la terre on en a eu peut être 500m au maximum.
Au km 16 le deuxième ravito sur une grande place peu après Caluire on se rafraîchit et dernière ligne droite sur une longue descente je flirte avec les 18km/h et gagne quelques places ça fait du bien mais les dernières séries d’escaliers seront redoutables et interminables.
On ne les grimpe plus 2 par 2 on attend le sommet et sur les 3 derniers kms des coureurs du 35 un peu fracassés se mêlent à ceux du 23.
Ces 3 kms je les termine au mental, vidé par les derniers escaliers mais sur les dernières centaines de mètres le public est la pour nous soutenir et l’entrée dans l’hôtel de ville est magique avec la descente des marches revêtues d’un tapis bleu.
Claire me fait coucou mais je ne la vois pas, il y a trop de monde.
Je termine 17 m2 sur 154 en 2h20 ce qui me convient parfaitement et direction le ravito dans le cadre sublime de la place de l’hôtel de ville.
Merci aux 450 bénévoles, organisation au top.