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La météo dans le Gard

Pujaut 2017 par David.


Pujaut’rail 1ère édition.

21/05/2017.
Réveil à 6h pour un ptit dej 3h avant le départ.
Comme réveil musculaire je décide d’aller promener le chien qui se sauve derrière un lapin, j’ai du lui courir après pour le récupérer.
Je lui dis « enfoiré il m’en reste 29 à courir... ».
Tout cela me met en retard, je n’arrive qu’à 8h30 sur place mais l’organisation efficace de la course me permet de revenir 10’ après à la voiture avec mon dossard.
Je me dirige vers la ligne de départ où je retrouve Kathy.
Elle m’informe qu’elle est enrhumée et donc pas très en forme.
Départ dans les rues de Pujaut, ça monte rapidement vers le plateau.
Je sens dés le début que les sensations ne sont pas très bonnes et qu’il ne faut pas que j’aille trop vite.
Au 10e km, déjà 3 ascensions sont passées et les jambes commencent à s’alourdir.
La partie que je ne connaissais pas est passée, maintenant c’est mon terrain de jeu habituel.
Mais ais-je les jambes habituelles ?
Entre le 10e et le 14e km, c’est un espèce de terrain de cross dans les sous bois, plein de mini montées et mini descentes.
C’est très ludique et j’oublie un peu ma fatigue.
De plus, les feuillages me préservent de la chaleur.
Entre le 14e et le 20e km, on navigue sur le flanc de la colline.
Les montées et descentes s’enchaînent sans repos et le moral commence à diminuer, c’est dur, je n’arrive pas à relancer aux sommets et ça fait vite perdre du temps lorsque les petits pics s’enchaînent autant.
Enfin, on passe côté Villeneuve que je connais par cœur.
Une descente qui fait mal aux muscles broyés par les précédentes.
Un plat de de un km avec le dernier ravito puis c’est parti pour la plus dure montée de la course (110m de dénivelé en 500m).
Dés le premier pas sur la montée, les crampes arrivent aux 2 jambes et ne me lâcheront plus jusqu’au sommet.
Enfin arrivé en haut, je sais qu’il ne reste plus que du plat et de la descente jusqu’à l’arrivée et j’envoie ce qu’il me reste sur les 3 derniers km, toujours à la limite de la crampe.
Au final, je finis dans un sale état et avec un résultat moins bon qu’espéré mais le parcours très sympa et beau, et la satisfaction de m’être battu avec moi même prennent rapidement le dessus.
J’aperçois ensuite après une bonne bière et des pâtes bolo offertes par l’orga Kathy qui arrive une demi heure après moi, contente de sa course.
Les encouragements d’Audrey et ses enfants, de mon père et ma sœur venus me voir m’ont bien aidé également...


Publié le : 22/05/2017 | réagir a cet article
Ecrit le : 24/05/2017 par Dominique
Bravo David, 1ère course sous les couleurs de la Gambade !
Pour les crampes, c’est le métier qui rentre...







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