Mon récit du trail du Dolmen ( j’ai pas vu de dolmen moi ! ).
Dans mon "plan d’entrainement" marathon des Causses (une des courses des Templiers prévue fin octobre), il est conseillé de faire une course de 15-20 km avec 500 m de dénivelé positif.
J’avais prévu au départ de faire le trail de Beaumes de Venise mais vu ma tolérance à la chaleur, je me suis ravisée et je me suis inscrite au trail du Dolmen à Anduze, soit 19 km pour 650 m de D+.
Avec un départ à 8h45 du matin.
J’avais étudié le profil de la course.
La première montée est à plus de 15% mais le reste est assez "roulant".
En comparant avec mes précédentes performances, je m’étais fixée un temps de 2h30 – 3h.
Me voilà donc le jour J à 8h15 devant la salle Marcel Pagnol d’Anduze pour une petite séance d’échauffement.
Le vent souffle pas mal et il fait assez frais mais c’est un temps idéal pour moi !
Le départ est donné à l’heure, sans grande fanfare et sans la traditionnelle musique, mais avec la motivation et la bonne humeur.
On est environ 200 coureurs sur cette course qui compte pour le challenge gardois des trails.
Le parcours nous fait traverser le parc des Cordeliers, puis nous prenons un chemin qui va vers l’entrée est du village.
De là, je vois le sommet avec l’antenne par lequel nous devons passer et je me dis que ça va faire mal !
Assez rapidement, nous quittons le bitume et attaquons un sentier qui monte progressivement dans les bois, bordé par moment d’un petit cours d’eau.
La pente augmente de plus en plus et la troupe devant moi s’éloigne.
Je me dis que je dois gérer pour ne pas me cramer et que je les rattraperai dans la descente.
les pas se font de plus en plus lents et je pratique même de l’escalade.
La terrible montée prend enfin fin et moi je prends 2 minutes pour contempler la vue et reprendre mon souffle.
La descente fut appréciable !
Je retrouve mes sensations malgré quelques cailloux.
Les sentiers monotrace s’enchaînent et je les dévale à mon rythme ... je croise et double que 2 personnes !
Je me dis que les inscrits étaient tous de la région et habitués au parcours ... ou qu’ils ont tous mangés du lion ! après le ravito des 5 km, une fille me rattrape et me demande si elle peut courir avec moi pour se motiver.
Ce n’est pas mon habitude de courir avec d’autres personnes (ils sont toujours trop rapide pour moi) mais je lui dis que oui.
C’est sûr que c’est plus motivant et en papotant on sent moins les kilomètres passer.
Les autres montées étaient beaucoup plus douces que la première mais je faisais tout de même du marcher-courir pour tenir jusqu’à la fin.
J’ai passé les 10 km après 1h30 de course.
De là, je me disais que je pouvais le finir en 2h30 facile.
Le moral était au top jusqu’au 16km où on a quitté le sentier ombragé pour finir les derniers kilomètres sur la route et au soleil.
J’avais l’impression d’être un escargot et de ne pas avancer.
Enfin, lorsque des bénévoles postés sur la route m’ont annoncé qu’il restait quelques mètres, j’ai retrouvé le sourire.
J’ai reconnu le parc des Cordeliers où se faisait l’arrivée.
Et après un petit tour dans le parc, me voilà passant la ligne d’arrivée main dans la main avec la fille avec qui j’ai couru. Youpi !!
c’était une belle course, l’organisation était au top, le balisage était bien visible et il y avait beaucoup de bénévoles sur le parcours pour nous encourager :-)

Stéphanie...